«La scène me manquait trop ! J’ai été gâté au cinéma par des rôles variés, mais il fallait que je retrouve le One man show. C’était un besoin physique (Non, non pas seulement pour l’intensité, l’adrénaline, ou encore le contact du public mais surtout parce que j’avais besoin de perdre du poids).

J’ai reconstitué l’équipe du premier spectacle (Samuel Le Bihan qui, entre temps, était devenu boucher bio à Plougastel… Mickael Quiroga, qui vivait d’expédients dans le quartier chinois… et Eric Théobald qui était en stage de contrôle de la colère depuis trois ans) et on s’est mis au travail…

Nous avons passé plusieurs semaines dans des maisons de campagne, des caves, des roulottes, à pied, à cheval, en voiture, à s’engueuler, à se déchirer, à pas savoir qui allait mettre la table, à pas vouloir faire la vaisselle, bref, on a bossé comme des brutes !

Nous sommes différents mais complémentaires, c’est pourquoi nous n’avons gardé que les personnages qui nous parlaient à tous les 4. On s’est beaucoup beaucoup remis en question (analyse, retour sur soi, feng shui, gymnastique maya, dialogue avec les arbres)….

Je voulais un spectacle qui s’adresse à un large public. Entraîner un maximum de gens dans mon délire sans pour autant céder à la facilité, un spectacle où chacun se reconnaîtrait dans ses qualités et ses travers, ses forces et ses faiblesses.

La bise.